La matière est donc créée à partir de l’énergie, et l’énergie est maintenant stockée dans la matière. Où est-elle ?
Tout d’abord dans les protons et les neutrons créés à partir de l’association de quarks ; on appelle l’interaction nucléaire forte. Cela représente une quantité d’énergie phénoménale ! On aimerait bien la récupérer celle-ci. On ne peut le mettre en évidence que dans certains laboratoires sur terre !
Puis l’interaction qui permet aux protons et neutrons de rester souder est l’interaction nucléaire faible. Elle est mise en jeu dans les centrales nucléaires ou lors de l’explosion de bombes atomiques en cassant de gros atomes. C’est aussi ces interactions qui permettent au soleil de nous envoyer son rayonnement qui nous chauffe en fusionnant les atomes d’hydrogène. Celle-ci, on commence à la maîtriser ! Cela représente aussi beaucoup d’énergie.

Les protons sont chargés positivement. Les électrons entourent le noyau atomique pour stabiliser les charges électriques.
La troisième interaction est l’interaction électromagnétique ; c’est celle qui permet de rendre compte des états d’humeur des électrons, et qui permettra d’expliquer la couleur des objets, l’électricité, le magnétisme …, on arrive assez bien à maîtriser cette source d’énergie, mais il y a encore des secrets.

Enfin, l’interaction gravitationnelle met en œuvre l’attirance des masses entre elles. C’est grâce à elle que les planètes tournent autour du soleil, que la lune tourne autour de la terre… et qui permet d’expliquer les trous noirs, les supernova … dès qu’il y a de la masse, il y a de la gravité, et plus il y a de la matière et plus la gravité est importante. Et bien là, il y a encore pas mal à apprendre.

De nouvelles particules !

La matière provient de l’énergie… mais où est-elle? Comment se manifeste-t-elle ?

Pour continuer l’histoire, écoutez notre conteur, Henry, continuer l’histoire de cette mystérieuse matière présente dans l’univers

The Antennae Galaxies (also known as NGC 4038 and 4039) are a pair of distorted colliding spiral galaxies about 70 million light-years away, in the constellation of Corvus (The Crow). This view combines ALMA observations, made in two different wavelength ranges during the observatory’s early testing phase, with visible-light observations from the NASA/ESA Hubble Space Telescope. The Hubble image is the sharpest view of this object ever taken and serves as the ultimate benchmark in terms of resolution. ALMA observes at much longer wavelengths which makes it much harder to obtain comparably sharp images. However, when the full ALMA array is completed its vision will be up to ten times sharper than Hubble. Most of the ALMA test observations used to create this image were made using only twelve antennas working together — far fewer than will be used for the first science observations — and much closer together as well. Both of these factors make the new image just a taster of what is to come. As the observatory grows, the sharpness, speed, and quality of its observations will increase dramatically as more antennas become available and the array grows in size. This is nevertheless the best submillimetre-wavelength image ever taken of the Antennae Galaxies and opens a new window on the submillimetre Universe. While visible light — shown here mainly in blue — reveals the newborn stars in the galaxies, ALMA’s view shows us something that cannot be seen at those wavelengths: the clouds of dense cold gas from which new stars form. The ALMA observations — shown here in red, pink and yellow — were made at specific wavelengths of millimetre and submillimetre light (ALMA bands 3 and 7), tuned to detect carbon monoxide molecules in the otherwise invisible hydrogen clouds, where new stars are forming. Massive concentrations of gas are found not only in the hearts of the two galaxies but also in the chaotic region where they are colliding.